Encyclopédie Atypique Incomplète
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
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dimanche 24 janvier 2010
Les femmes établissent leurs préférences olfactives en fonction de gènes qu’elles ont hérités de leur père.
Elles peuvent ainsi distinguer à l’odeur les hommes qui possèdent une séquence génétique proche de la leur et qui leur vient de leur père.
Nous possédons tous une carte d’identité chimique qui nous est propre.
Chaque cellule de notre corps en est recouverte et permet à notre système immunitaire de les reconnaître comme faisant partie du “soi”.
Lorsque cette reconnaissance n’a pas lieu, comme avec un corps étranger par exemple, une réaction immunitaire se déclenche pour le détruire. Ce système de reconnaissance est appelé complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) ou système HLA chez l’homme.
Responsable des rejets lors des greffes d’organes, il est également à l’origine de nos odeurs.
Les gènes qui codent pour le système HLA ont une variabilité si grande qu’il y a très peu de chance pour que deux personnes possèdent exactement les mêmes. Chacun possède donc une odeur qui lui est propre.
Les odeurs constituent des codes importants dans la vie sociale des animaux. Elles influencent la reconnaissance entre individus, les préférences d’accouplement.
Bien que ces codes soient difficiles à déchiffrer chez l’homme, nous ne pouvons pas renier notre côté animal.
Ainsi, les chercheurs ont démontré, il y a quelques années déjà, qu’en dehors de toute considération affective, les femmes préféraient l’odeur du tee-shirt d’un homme qui n’avait pas les même gènes HLA qu’elle.
A l’inverse si les séquences génétiques des hommes étaient trop similaires ou au contraire trop éloignées des leurs, elles ne manifestaient pas d’attrait particulier.
Par ailleurs, selon une étude plus récente, lorsqu’une femme avait une préférence pour l’odeur d’un homme, celui-ci avait des gènes HLA dont la séquence génétique était proche de celle du père de cette femme.
Autrement dit, les femmes établissent leurs préférences olfactives en fonction de la séquence génétique des gènes HLA qu’elles ont hérités de leur père.
Un héritage paternel qui influe et intervient probablement dans notre organisation sociale !